Energie et environnement

Celui qui | samedi 3 septembre 2005 | Celui qui... | #12 | rss

Il aura fallu que le baril de pétrole atteigne 70 dollars pour entendre (re)dire que les réserves ne sont pas inépuisables, que notre dépendance à l'or noir est dangereuse, et qu'il est nécessaire de développer d'autres sources d'énergie.

Il aura fallu que la presse n'ait plus grand chose à dire en cette période estivale pour qu'on nous reparle de l'effet de serre et de ses conséquences désastreuses - actuelles et à venir - sur notre environnement.

Et pourtant ce n'est pas nouveau. Le premier choc pétrolier remonte à plus de 30 ans. Ceux qui le disaient à l'époque faisaient figure d'oiseaux de mauvaise augure ou d'illuminés.

Aujourd'hui, on en parle. Effet de mode? C'est à craindre. On en parle mais que faudra t'il pour qu'on agisse?

S'il est vrai que la seule façon de léguer une planète viable à nos descendants est de réduire nos émissions de gaz polluants, toute politique efficace en la matière nécessitera un bouleversement profond de nos modes de vie.

Dans ces conditions, on comprend que nos hommes politiques, avant tout soucieux de leur popularité auprès des électeurs préfèrent faire l'autruche. Et pourtant, s'il y a bien un sujet d'intérêt général sur lequel leur action sera déterminante, c'est bien celui-ci.

Il sera intéressant d'écouter ce qu'ont à en dire les candidats à la présidentielle.

Celui qui proposera une politique volontariste visant à réduire notre consommation énergétique sera peut-être impopulaire, mais il aura ma voix!