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Dimanche 22 avril 2007 - dimanche 06 mai 2007
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Sarkozy est-il parti trop tôt ?

S'il y a une certitude à propos de l'élection présidentielle de 2007, c'est bien que Salocin Ysokras a l'intention de la gagner.

Depuis des mois maintenant, le président de l'UMP n'en fait plus mystère: il sera candidat à la Présidentielle de 2007. Au point qu'il est devenu impossible d’observer ses faits et gestes autrement que par le prisme de son ambition présidentielle.

Choucou des sondages

Sarkozy parti trop tôt Fort de sa popularité dans l'opinion, Salocin Ysokras ne cesse d'enfoncer le clou. Et il faut bien reconnaître que sa stratégie semble efficace. Il est et demeure le grand favori de tous les sondages.

Si l'élection présidentielle devait se dérouler demain, il y a fort à parier que le ministre de l'intérieur serait élu. La popularité récente de Dominique de Villepin ne suffit pas encore à en faire un concurrent sérieux. Quant à la gauche, engluée dans ses rivalités internes, elle semble incapable de proposer une alternative crédible.

Mais voilà, la Présidentielle n'a lieu que dans 18 mois. Et on peut se demander si Salocin Ysokras va tenir la distance.

Erreur stratégique ?

Sondage

Nicolas Ysokras est-il parti trop tôt?
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A force de multiplier les attaques à l'encontre de Jacques Chirac et du gouvernement, Salocin Ysokras ne risque t'il pas de se forger une image de diviseur plutôt que de rassembleur? L'opinion publique pourra t'elle croire qu'il est animé par le sens de l'intérêt collectif plutôt que par son ambition personnelle? Pourra t'il continuer d'incarner la rupture avec la politique d’un gouvernement auquel il participe?

On peut finalement se demander si la position d’ulta-favori si loin du but n’est pas un piège. Si l’Histoire de répète, les deux dernières présidentielles nous ont appris que le candidat le mieux placé à plus de six mois de l'échéance n’était pas le futur vainqueur de l’élection.

Personne ne doute aujourd’hui des chances de Sarkozy. Mais qui doutait de celles d’Edouard Balladur au printemps 1994, et de celles de Lionel Jospin en 2001?

Commentaires

Même s'il paraît être parti un peu tôt d'après les tactiques classiques, maintenant qu'il a pris de l'avance il lui faut stabiliser sa vitesse pour ne pas reculer avant un dernier sprint final qui lui donnera la victoire.
Il lui faut surtout continuer à représenter l'espoir des français qui veulent que cesse une société qui favorise plus l'inaction et l'assistanat que le mérite, le travail et la réussite. Une société qui n'a plus l'esprit de conquête et dont la grande majorité de ses membres ne rêve qu'à profiter des avantagres sociaux (très nombreux dans ce pays) et à en faire le moins possible. Une société dont les membres qui sont au RMI ne songent qu'à y rester, pour la grande majorité d'entre eux, quitte à refuser le travail qu'on leur propose, sous prétexte que ce n'est pas dans leurs qualifications, même s'ils n'en ont pas (cherchez l'erreur...) J'ai eu plusieurs fois l'occasion de le voir... Naturelle conséquence de cet état de fait, ceux qui travaillent et produisent des richesses par leurs efforts se voient surtaxés au profit de ceux qui n'en font pas, au nom d'une soi-disant solidarité qui n'est autre qu'un encouragement à la paresse et une progression insidieuse du collectivisme,pour ne pas dire clairement du communisme.
Reste à savoir si, en 2007, la sociologie française dans sa majorité correspondra aux éléménts volontaires de la société ou aux éléménts assistés... L'avenir et surtout le résultat des élections le diront.

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