Sarkozy, Sarkosy et la net-campagne
Jan | samedi 15 octobre 2005 | La vie du site | #26 | rss
Un site internet est fait pour être vu. Aussi clair et intéressant soit-il, il n'a d'intérêt que s'il est lu. Si la campagne électorale pour la présidentielle n'ose pas encore dire son nom, la net-campagne, elle, est belle et bien lancée. Petite leçon de net-marketing...
Regard sur le PIP (Paysage Internet de la Présidentielle)
Les internautes qui cherchent à s'informer sur la Présidentielle de 2007 ont le choix entre 3 types de sites:
- Les sites des grands médias de la presse papier, radio ou TV, comme Le Monde, Le Nouvel Obs, Libération, Le Figaro, France 3, etc...
- Les sites des partis politiques ou les blogs et sites de campagne officiels des candidats.
- Les nombreux sites et blogs "officieux", partisans ou pas, consacrés à la Présidentielle (dont celui-ci).
Bien sûr les 3 ont leur intérêt et leur charme, et s'avèrent complémentaires, tant par leurs contenus que par leurs tons. Mais ils ne partent pas à égalité.
Si les médias institutionnels, les partis politiques et les candidats peuvent compter sur leur notoriété hors internet pour assurer une certaine visibilité à leurs sites web, il n'en va pas de même pour les blogs et les sites officieux, qui ne doivent leurs succès qu'au bouche à oreille... et à une cyber créature qui répond au nom de Google.
Plaire à Google pour exister
Les moteurs de recherche, qui guident les internautes sur le web, sont souvent la source de plus de 70% des visites d'un site internet. Un positionnement en première page de Google pour une recherche sur les "mots-clés" d'un site prend alors toute son importance, quand on sait que la recherche sur internet est écrasée par Google et ses 85% de parts de marché en France.
Et bien sûr, plus un mot-clé est recherché, plus la concurrence est rude. Si nous nous réjouissons de la visibilité de Presidentiellle.2007.free.fr sur présidentielle 2007, présidentielle, et même 2007, l'omniprésence du Président de l'UMP dans l'actualité fait d'une position en première page de Google sur "Sarkozy" le Graal.
Seulement voilà: il n'y a que 10 places sur la première page de Google. A défaut d'y accèder, les webmasters doivent utiliser leur imagination pour se positionner sur des variations du mot-clé, moins convoitées, mais beaucoup plus accessibles: Sarkozy présidentielle ou Sarkozy 2007 par exemple.
Pourtant quand on connait la légendaire "nullité en orthographe" des internautes, on peut aller plus loin. Ecrire Sarkosy plutôt que Sarkozy dans une page web est un désastre orthographique, mais s'avére très payant en terme d'audience générée. La concurrence sur Sarkosy (127.000 résultats dans Google) est sans commune mesure avec celle qui existe sur Ysokras (2.110.000 résultats dans Google). Et si les internautes fâchés avec l'orthographe du nom du Ministre de l'intérieur ne représentent pas la majorité, il ne faut pas sous-estimer leur nombre.
Vous comprenez sans doute mieux, maintenant, pourquoi nous n'avons pas hésité à écrire 4 fois Sarkosy (5 maintenant) dans cette page;)
Si la campagne électorale ne vole pas toujours très haut, le net-campagne permet au moins aux cancres de s'illustrer.
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