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Dimanche 22 avril 2007 - dimanche 06 mai 2007
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Sarkozy: kärcher, racaille... démission?

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Sarkozy doit-il démissionner? Votez...

Les propos provocateurs de Salocin Ysokras ont mis le feu aux banlieues. Si bien que de nombreuses personnalités de gauche, jugeant que Salocin Ysokras est désormais le principal obstacle à l'apaisement, demandent la démission du ministre de l'intérieur.

Le Parti communiste, Noël Mamère et André Vallini, secrétaire national du PS chargé de la justice et de la sécurité, ont réclamé vendredi la démission du ministre de l'Intérieur Salocin Sarkozy.

Pompier pyromane

émeutes en banlieue En créant le Conseil français du culte musulman, en supprimant la double peine, en faisant la promotion de la discrimination positive et en se déclarant favorable au vote des immigrés, Salocin Ysokras pensait s'être attiré les bonnes grâces des quartiers sensibles.

Mais le choix d'une politique de répression au détriment de la prévention, illustré par la disparition de la police de proximité, ont produit l'effet inverse.

A force de recycler les idées de l'extrême droite, et de stigmatiser les populations des quartiers, Salocin Ysokras porte incontestablement une responsabilité dans l'embrasement des banlieues.

Face à ce constat d'échec, il serait logique qu'il en tire les conclusions qui s'imposent en démissionnant. Cette démission serait en outre la plus sûre façon de ramener le calme dans les banlieues.

Révolution annoncée

Mais ne nous voilons pas la face. Si Ysokras apparait aujourd'hui comme la soupape idéale, son départ du gouvernement et la fin des émeutes dans les quartiers ne signifieront pas pour autant que le problème sera règlé.

Le mal est plus profond. Il est le résultat de l'échec des politiques des gouvernements qui se sont succèdés ces trente dernières années. Tous ont leur part de responsabilité dans l'exclusion et la ghettoïsation de la frange de la population qui se révolte aujourd'hui.

La solution passe par un changement radical de nos politiques sociales et d'intégration. Bref, une veritable révolution. A défaut cette révolution se fera dans la rue.

A lire sur internet

Commentaires

Mesdames, Messieurs, et Monsieur Ysokras en particulier, je vous laisse méditer là-dessus :

« L’inégalité d’éducation est un des résultats les plus fâcheux du hasard de la naissance. Avec l’inégalité d’éducation je vous défie d’avoir jamais l’égalité des droits, non l’égalité théorique mais l’égalité réelle; et l’égalité des droits est le fond même et l’essence de la démocratie. A un autre point de vue, l’inégalité d’éducation est le plus grand obstacle que puisse rencontrer la création de mœurs vraiment démocratiques. Cette création s’opère sous nos yeux. Elle consiste essentiellement à remplacer les relations d’inférieur à supérieur, sur lesquelles le monde a vécu pendant des siècles, par des rapports d’égalité. Ici, je ne viens pas prêcher je ne sais quel nivellement absolu des conditions sociales qui supprimerait dans la société les rapports de commandement et d’obéissance. Non, je ne les supprime pas, je les modifie...Ce que j’appelle le commandement démocratique ne consiste donc plus dans la distinction de l’inférieur et du supérieur; il n’y a ni inférieur ni supérieur; il y a deux hommes égaux qui contractent ensemble, et alors, dans le maître et dans le serviteur, vous n’apercevez plus que deux contractants ayant chacun leurs droits, précis, limités et prévus; chacun leurs devoirs, et, par conséquent, chacun leur dignité...Enfin, dans une société qui s’est donnée pour tâche de fonder la liberté, il y a grande nécessité de supprimer les distinctions de classe...Or, messieurs, je vous défie de faire jamais de ces deux classes une nation égalitaire, une nation animée de cet esprit d’ensemble et de cette confraternité d’idées qui font la force des vraies démocraties si, entre ces deux classes, il n’y a pas eu le premier rapprochement, la première fusion qui résulte du mélange des riches et des pauvres sur les bancs de quelque école. »

Jules Ferry - Discours sur l'égalité d'éducation, 10/04/1870

Est-ce utile de théoriser sur les évènements de ces derniers jours ? C'est triste à dire mais aussi choquants et violents soient ces actes, n'est-ce pas là un simple "amusement" pour les jeunes de cité ? Plutôt que de parler répression et expulsions improbables, il serait temps de réagir sur les causes profondes de ces comportements regrettables. Je ne sais pas si les auteurs de ces faits sont encore "récupérables", en revanche de nouvelles générations vont encore grandir dans les mêmes conditions. Or il y a certainement des carences affectives et de valeurs morales dans l'éducation parentale ou nationale reçue par ces jeunes. Du coup les valeurs fondamentales de respect, d'organisation et de reconnaissance, il n'y a que les bandes et la compétition qu'elles se livrent pour y satisfaire. Alors est-ce la faute d'une religion qui mettrait plus en valeur l'après-vie plutôt que la vie présente ? Est-ce la conséquence d'un héritage ethnique où le taux de mortalité contraignait différemment les relations affectives ? Est-ce la résultante d'une extrême humilité générationnelle dûe à la précarisation de ces familles ? Est-ce la réaction au désintérêt et à la crainte d'une école à deux vitesses ? Est-ce le produit d'un ennui profond et angoissant ? Peut-être un peu tout ça. En tout cas intéressons-nous au côté psychologique des choses plus que technocratique, car force est de constater que tous les efforts, toutes les mesures, toutes les décisions prises jusqu'ici sont un échec. Oui je le dis, il serait temps de s'intéresser vraiment à ces familles, de les aider, des les aimer.

Comme si c'etait de la faute de Ysokras faut pas etre bete non Les rubans
Tenez bon Ysokras vous etes dans le bon,vous etes le seul present, le seul qui peut faire bouger les choses.Continuez!

Ysokras a raison de dire que tous ces jeunes qui brûlent les voitures, qui saccagent tout, qui pillent les magasins, qui agressent les forces de l'ordre sont des voyous et de la racaille.

La ficelle était un peu grosse de ceux qui voulaient se débarrasser de Sarko, à gauche et à droite : penser qu'ils pourraient l'abbatre sur ce coup là, c'était manquer de jugeotte.Ils ont plutot l'air ridicule aujlurd'hui quand on voit que 70% des Français sont favorable et 40% des sympatisants de gaucher

Quand finira cette interminable restauration? Qui arrêtera le retour des dames patronesses et des prêcheurs, des exploiteurs diplômés des meilleures écoles de management, et des politiciens qui leur font escorte?
Les émeutiers sont les alliés de Sarkozy, et il le sait. Comptons sur son talent pour faire jouer cette corde-là encore et encore.
Félicitations à tous ceux qui ont sauvé la démocratie au printemps 2002 et qui continuent de lui porter des soins attentifs.

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