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Dimanche 22 avril 2007 - dimanche 06 mai 2007
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Le PCF à l'heure du choix

Le parti communiste français doit-il présenter un candidat à la présidentielle de 2007 ou soutenir un candidat d'union? Question cruciale pour le PCF... et l'ensemble de la gauche.

La question divise le PCF en trois camps.

Le premier juge la présence d'un candidat étiqueté PCF à la présidentielle de 2007 indispensable pour permettre au parti d'affirmer son identité et sa présence sur le devant de la scène politique française.

Cette stratégie d'"isolement" est remise en cause par de nombreux dirigeants communistes qui constatent qu'elle s'est révélée incapable d'enrayer le déclin du PCF dans les urnes ces dernières années.

Pourtant, les partisans de l'union avec d'autres forces de gauche sont eux-aussi divisés.

Gauche plurielle

Le PCF s'apprête à participer, le 8 février prochain, au sommet de la gauche. L'initiative lancée par le PS vise à relancer la "gauche plurielle" de Lionel Jospin.

En réunissant le PS, le PCF, les verts et les radicaux de gauche, la direction du PS cherche à éviter la multiplication des candidats de gauche en 2007, phénomène qui avait conduit Lionel Jospin à la déroute que l'on sait au premier tour de la présidentielle de 2002.

Côté PCF, les amis de Marie-George Buffet semblent prêts à jouer le jeu. Ils veulent croire que ce sommet conduira à une "union populaire" de combat contre la politique du gouvernement.

Ils y voient les bases d'une "alternative politique réelle", mais sans doute aussi une stratégie visant à assurer l'élection de députés communistes lors des élections législatives qui feront suite à la présidentielle de 2007.

La gauche de la gauche

En opposition à ces tenants de la gauche plurielle, les partisans d'une union avec la Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR), les altermondialistes de José Bové, et une partie des verts prônent une ligne plus radicale.

Ce rassemblement du camp du "non de gauche" qui avait vu le jour pendant la campagne sur la Constitution européenne, positionnerait, lui, le PCF en opposant et non en allié du PS.

Le choix

La question est fondamentale pour le parti communiste. Doit-il se faire l'allié des sociaux-démocrates ou se positionner radicalement à gauche pour 2007? Un choix déterminant dont dépendent l'avenir du PCF, mais aussi celui de l'ensemble de la gauche française.

Commentaires



Depuis quelques décennies, nous assistons à un inexorable déclin des démocraties occidentales (et plus particulièrement en France) minées par trois phénomènes cumulatifs :

1° Une faiblesse nette et persistante de nos élites dirigeantes, préoccupés plus par leur image et les sondages d'opinion, que par l'intérêt général du pays ; or, "la faiblesse du pouvoir conduit à l'affaiblissement du peuple" disait Jean Jaurès il y a un siècle. (malheureusement, ceux qui se réclament de son héritage ont oublié de réviser leurs classiques)

2° Des forces centrifuges agissent à l'intérieur de nos pays, avec comme but immédiat ou différé le blocage du fonctionnement et la déstabilisation des institutions républicaines jusqu'à l'éclatement de l'unité nationale, sous prétexte de la défense des intérêts ethniques, régionalistes, religieux ou politiques.

Dans leurs agissements, ils trouvent un écho favorable dans toute une catégorie de "bonnes âmes", des personnes de bonne foi mais vivant dans un angélisme perpétuel, complètement déconnectées des réalités environnantes.

3° Des coups de boutoirs des puissants ennemis de l'extérieur, des adversaires implacables des libertés et de la démocratie, les barbares d'aujourd'hui.

Exactement les mêmes phénomènes ont abouti à la chute des anciennes grandes civilisations, voir la civilisation romaine dont la disparition a été suivie pendant plusieurs siècles par une terrible régression humaine, culturelle, scientifique, un recul des libertés, un obscurantisme moyenâgeux.

D'une manière pratique, que constatons-nous aujourd'hui ? Une alliance objective des forces de la 4-ème Internationale (l'extrême gauche) et de la 5-ème Internationale (le terrorisme islamique) combinant l'action de destruction interne avec celle de l'extérieur.

Ceux qui ont subi l'endoctrinement de l'idéologie marxiste-léniniste (dont se réclament les trotskistes) connaissent très bien les moyens préconisés pour abattre le capitalisme (lire les sociétés démocratiques) et aboutir à la révolution mondiale : en premier lieu, le noyautage des "organisations de masse" (les associations et les ONG) des syndicats et des partis politiques traditionnels sans oublier les médias, pour les manœuvrer à leur guise.

Sachant décrypter le langage et les tics verbaux des hérauts marxistes-léninistes, il m'est très facile d'énumérer une longue liste d'organisations et des partis dont une partie des dirigeants sont les sous-marins de la mouvance trotskiste : les syndicats Sud et Force Ouvrière, ATTAC, Droit Devant, A.C. (Action contre le chômage) DAL, et beaucoup d'autres, la liste n'étant pas exhaustive…

Quelle est leur tactique à moyen terme ? Se sachant minoritaires dans le pays, ils essayent et espèrent que les citoyens, la majorité jusque-là silencieuse, exaspérée et horrifiée par une anarchie de plus en plus généralisée, fera parvenir au pouvoir un régime d'extrême droite. Les exactions perpétrées par ce dernier conduiront à une alliance avec les forces progressistes et démocratiques pour le renverser, après quoi il sera facile d'éliminer ces "alliés" de circonstance par des purges successives. C'est exactement le scénario qui s'est déroulé en 1917 en Russie et après la deuxième guerre mondiale dans les pays de l'Europe de l'Est où les communistes, fortement minoritaires, ont réussi à conquérir le pouvoir absolu.

La seule inconnue qui subsiste à mes yeux, c'est de savoir jusqu'à quel moment la connivence des intérêts entre les trotskistes et les islamistes résistera-t-elle ?

Ici aussi, l'histoire récente peut nous renseigner utilement. Avant la dernière guerre mondiale, nos démocraties occidentales subissaient le travail de sape des deux extrémismes, (de gauche et de droite) les deux coordonnés et appuyés par des puissances étrangères. Mais à l'époque ces deux factions se sont opposées violemment, (à l'exception de la période 1939-41) tandis que maintenant les actions de l'extrême gauche et des islamistes s'additionnent. Ceci ne m'empêche de prévoir à l'avenir l'imminence d'un choc frontal et meurtrier entre les deux.

Souhaitons qu'il ne soit pas trop tard, que ce choc n'intervienne pas après la disparition définitive de nos démocraties.


Eh bien...ça censure sévère ici !
J'en viens à me demander qu'attend l'administrateur du site pour falsifier les résultats du sondage sur les intentions de vote pour la Présidentielle, dont l'enseignement provisoire doit, à n'en pas douter, l'irriter au plus haut point...

a propos du 1er post : je ne vois pas le lien entre les radicaux islamistes et l'extreme gauche revolutionnaire
ca me semble etre un amalagame on ne peut plus fumeux !
des faits pour confirmer cette thèse?

On sait que les communistes français sont en chute libre, c'est normal il ont perdu leur indépendance de parole, de ton, et ne font que des mauvais choix.
Ils vivent à coté de la société, ne font qu'aprouver les thèses capitalistes du parti socialiste.Ah si les vieux revenaient ?

Bibi tu as entièrement raison.

Ca délire sec... Je ne sais pas qui est l'auteur du premier post mais c'est du pur madame Irma matinée de berger allemand ça... Du délire comploïde de droite voir de d'extrême droite pur jus !

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